Mardi 2 mai, nous-nous sommes retrouvés pour une nouvelle activité: découvrir comment lire la couleur des étoiles et ce qu'elle nous révèle. Nous avons vu, dans un petit montage vidéo, que les étoiles ont des couleurs variées, en gros: bleues, blanches, jaunes, oranges et rouges, que l'on peut observer à l'oeil nu, la nuit. Par exemple, dans la constellation d'Orion, on remarque une étoile rouge (Bételgeuse) et une bleue (Rigel), toutes deux bien brillantes. Nous avons appris que les bleues sont plus chaudes ( Rigel est à 12 000 °) que les rouges (Bételgeuse 3 600°)! Pour retenir les lettres désignant les 7 couleurs d'étoiles, des plus chaudes aux plus froides, nous pouvons apprendre une petite phrase en anglais: "Oh Be A Fine Girl (ou Guy): Kiss Me."
Puis nous avons observé la lumière du jour, c'est à dire celle de notre étoile, le Soleil, à travers des instruments fabriqués par Michel, des "Spectroscopes"(en évitant surtout de les diriger vers le Soleil): nous avons constaté que la lumière blanche du soleil était en fait constituée de toutes les couleurs de l'Arc en ciel, qui réapparaissaient dans notre instrument. Et, dans ces bandes colorées, certaines couleurs manquaient: on voyait plusieurs fines lignes noires verticales! Ces couleurs, absorbées par le gaz moins chaud autour du Soleil, la "Chromosphère", correspondent chacune à un élément chimique présent dans l'étoile et dans le gaz autour d'elle, par exemple l'hydrogène, le sodium, etc. Comme les savants ont trouvé grâce à des expériences à quel élément correspond chaque raie dans la lumière, nous pouvons donc savoir en regardant la lumière d'une étoile, de quoi elle se compose.
La séance s'est terminée par la fabrication d'un mini spectroscope que chacun a pu emporter chez soi.
Activités du mardi 11 avril.
La météo ne permettant pas l' observation du ciel ce soir-là, nous nous sommes interessés à l'actualité de l'astronomie, en particulier à certaines des dernières photos du J.W.S.T.,Nous avons admiré une photo d'Uranus, qui nous a montré que l'axe de rotation de cette planète n'était pas orienté comme celui de la Terre ou de Saturne puisque nous pouvions voir "de dessus" son pôle et ses anneaux! Nous avons aussi pris connaissance des objectifs et du trajet de la sonde "JUICE", lancée cette semaine vers Jupiter et ses satellites glacés. Enfin, nous avons quasiment terminé nos maquettes d'Ariane VI que chacun a pu emporter et dont les dernières finitions pourront être faites à la maison pendant ces vacances, en attendant de voir la vraie décoller! Bravo aux bricoleurs!
Le 10 janvier, les jeunes du club se sont lancés dans la fabrication d'une maquette démontable de la nouvelle fusée Ariane VI. Après avoir observé sur un petit film d'animation comment les parties successives de la fusée se séparent peu à peu après le décollage jusqu'au largage des satellites qu'elle emporte sous sa coiffe, nous nous sommes mis au travail.A partir de planches imprimées sur du papier épais et de tubes en carton, Nous avons réalisé les deux premiers étages. Restent le dernier étage, les boosters, la coiffe et les satellites! Nous nous donnons rendez-vous le 24 janvier pour poursuivre cette construction, en attendant de voir la vraie s'élever dans le ciel de Kourou...
La présence et l'activité des membres de club des jeunes astronomes a été remarquée lors du week-end Astro-44 des 8 et 9 mai. Merci et bravo à tous pour leur mobilisation. On reconnaîtra sur la première photo, de gauche à droite, Elouan, Eric, Emma, Morgane, Clément et Clément.Sont venus nous aider également, Jannys,... Ils se sont relayés pour tenir leur stand à l'entrée de la salle Phelippes-Beaulieu, présenter leurs activités et répondre aux questions des visiteurs. Ils ont déroulé au sol plusieurs fois pour le public leur maquette du système solaire dont le support était constitué d'un rouleau de papier-toilettes, en le commentant (planètes, échelle), suscitant curiosité et intérêt des spectateurs.
Les deux Clément se sont illustrès par leur temps de présence, leur présentation des maquettes de l'ISS et de la fusée Ariane V et leur exposé sur les galaxies.
Les jeunes ont pu, lors de leur visite de l'exposition poser des questions aux membres des clubs du département sur toutes sortes de sujets, par exemple les météorites dont ils ont observé et soupesé des vrais échantillons!
Nous avons consacré trois séances, en janvier et février, à la fabrication de "Bâtons de Jacob".
La première séance a été consacrée en partie à une activité de géométrie , portant sur des triangles rectangles:
Nous avons calculé la tangente d'un angle de 30°, en divisant le côté opposé à l'angle par le côté adjacent à celui-ci. Nous avions tous le même résultat quelle que fût la dimension de notre triangle!Nous avons fait la même expérience avec un angle de 60°puis de 45°. Michel nous a montré comment retrouver ce chiffre grâce à une calculatrice scientifique, en utilisant la touche "tan" et en entrant la valeur de l'angle. Du coup, pour un triangle, si on multiplie la longueur du côté adjacent de l'angle par son "tan", on retrouve la longueur du côté opposé de ce même angle. Cela allait nous servir plus tard pour une des utilisation de notre bâton de jacob.
Les séances suivantes ont été consacrées à la construction et à l'utilisation de notre bâton de jacob.
Le bâton de jacob se compose d'une règle de bois, la "flèche" du bâton et de quatre pièces qui coulissent sur la flèche, les "marteaux".,On place une extrémité de la flèche à hauteur de notre oeil et l'autre en direction d'un objet, par exemple une étoile. On fait coulisser un marteau sur la flèche pour mesurer l'angle entre l'étoile et l'horizon. Chaque côté permet d'utiliser un marteau différent: le plus petit marteau pour les angles aigus, le plus grand pour les angles les plus grands.
Chacun a soigneusement reporté les indications d'angle et repéré la place de l'oeil sur sa flèche, puis assemblé et collé les marteaux. La concentration de nos jeunes était impressionnante! Une fois l'instrument réalisé, nous avons appris à l'utiliser, pour mesurer des angles, mais aussi, à l'extérieur, pour mesurer la hauteur d'un monument, d' un arbre.On mesure le côté du triangle entre notre position et le pied de l'arbre et on lit sur la flèche quel est l'angle entre notre position et le sommet de l'arbre. En utilisant le "tan" de cet angle , on peut connaître la longueur du côté opposé de triangle, c'est à dire le hauteur de l'arbre.
Seul souci: il faut mesurer précisément cette distance jusqu'à l'arbre. Nos pas n'étant pas tous aussi longs, les résultats ont été ce soir là un peu approximatifs.
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