- Écrit par : Christophe Cardinaud
- Catégorie : Observations
- Temps de lecture : 7 minutes
Notre bonne vieille Terre tournant sur elle même en 24h par rapport au Soleil (rotation synodique), l’heure varie selon la longitude du lieu et, pour fixer les choses, la Terre est donc « découpée » en 24 fuseaux horaires. En principe chacun d’eux correspond à une variation de longitude de 15° (360 / 24 = 15), mais comme le montre leur répartition présentée dans la carte ci-dessous, pour des raisons politiques ou économiques, les hommes ont pris quelques sérieuses libertés avec la géométrie élémentaire.
Comme vous le savez, le méridien de Greenwich, définit l’origine des fuseaux horaires. Un décalage vers l’Ouest est compté négatif et un décalage vers l’Est positif.
Carte des fuseaux horaires dans le monde – © brichuas – stock.adobe.com
Lire la suite : De la magie des fuseaux horaires ou comment j’ai revécu l’expérience de Phileas Fogg
- Écrit par : Christophe Cardinaud
- Catégorie : Actualités
- Temps de lecture : 7 minutes
Notre bonne vieille Terre tournant sur elle même en 24h par rapport au Soleil (rotation synodique), l’heure varie selon la longitude du lieu, et pour fixer les choses la Terre est donc « découpée » en 24 fuseaux horaires. En principe chacun d’eux correspond à une variation de longitude de 15° (360 / 24 = 15), mais comme le montre leur répartition présentée dans la carte ci-dessous, pour des raisons politiques ou économiques, les hommes ont pris quelques sérieuses libertés avec la géométrie élémentaire.
Comme vous le savez, le méridien de Greenwich, définit l’origine des fuseaux horaires. Un décalage vers l’Ouest est compté négatif et un décalage vers l’Est positif.
Le 18 mai à 19h, je m’envole pour le Japon au départ de Roissy. 14 heures de voyage, liées à l’interdiction actuelle de survol de la Russie, ce qui amène à passer par le sud : Turquie, Iran, Kazakhstan, Mongolie, Chine... 7 heures de décalage horaire. Quelle sera l’heure locale lorsque l’avion atterrira à Haneda, l’aéroport de Tōkyo ?
Le calcul est facile : 19 + 14 + 7 = 40. Ce nombre étant supérieur à 24, il indique que je passerai minuit quelque part au cours du vol et donc que nous atterrirons le lendemain ; on essaiera plus loin de voir si l’on peut déterminer où et après quelle durée de vol se trouve cet instant de minuit, mais pour le moment j’en sais assez pour dire que lors de l’atterrissage il sera 16h (40 – 24 = 16), le 19 mai.
Mon retour est prévu pour le 2 juin, décollage à 8h30. Je m’attends à faire le trajet inverse de l’aller.
Le calcul de l’heure d’arrivée à Roissy est simple : 8,5 + 14 – 7 = 15,5. Il sera donc 15h30 le 2 juin.
Mais voilà qu’en consultant les données en temps réel du vol, je constate que le pilote met le cap à l’Est. Et longeant le Kamtchatka, il s’apprête à franchir le détroit de Behring et se dirige vers le nord de l’Alaska. Génial ! Je vais faire mon premier tour du monde !!
Mais revenons au calcul de l’heure d’arrivée dans cette configuration. Si le décalage horaire entre Tōkyo et Paris dans le sens Est-Ouest est de 7h, il est donc de 17h (24 – 7 = 17) dans le sens opposé.
Ce qui donne ; 8,5 + 14 + 17 = 39,5. Ah, me voilà encore avec un nombre supérieur à 24. Se peut-il que j’atterrirais le 3 juin à 15h30 (39,5 – 24 = 15,5) ?
Il n’en est rien du tout !! En prenant la route de l’Est l’avion a traversé la ligne de changement de date. Opposée par définition au méridien de Greenwich, cette ligne traverse l’océan Pacifique du Nord au Sud, avec quelques zigzags d’origine humaine. Ainsi tandis que le temps s’écoulait « vers l’avant » sur ma montre, au passage de cette ligne, nous sommes revenus au jour précédent, l’heure étant inchangée. C’est Magique !!
Quelle que soit l’heure de la journée, à l’Ouest de la ligne vous êtes au jour J et à l’Est au jour J-1. La figure ci-dessous illustre le phénomène. Supposons qu’il soit 16h sur le méridien de Greenwich. En approchant la ligne de changement de date par l’Est il y sera 4h du lendemain (16 + 12 = 28 et 28 – 24 = 4). En approchant la ligne par l’Ouest il y sera 4h du même jour (16 - 12 = 4).
Rappelez-vous la déception de Phileas Fogg, arrivant à Londres croyant avoir perdu son paris de faire le tour du monde en 80 jours, pour un retard de 5 minutes. Puis sa surprise lorsque Passepartout découvre et lui annonce (le lendemain !) qu’il est en réalité arrivé un jour plus tôt qu’il ne le pensait.
Pour finir, peut-on estimer lors du trajet aller, le lieu et le temps de vol correspondant au passage au lendemain ?
La longitude de Paris est 2° Est, celle de Tōkyo 139° Est. En supposant une vitesse de vol constante l’avion parcourt la différence de longitude de 137° (139 – 2) en 14h. Donc avec une vitesse angulaire de 137 / 14 = 9,8°/h.
Pour rendre le problème le plus proche de la nature des choses et faire abstraction des distorsions introduites par les hommes, on considère des fuseaux horaires de 15° référencés en temps universel coordonné (UTC) et que tout point du globe est à l’heure du centre de son fuseau horaire.
Ainsi mon heure de départ de Roissy est Hd = 17h et non 19h. Et à la différence de longitude de 137° on peut associer un nombre de fuseaux horaires égal à 9 (137 / 15 = 9,1).
Considérons les définitions suivantes :
- L la longitude du lieu,
- D le décalage horaire de ce lieu par rapport à Paris,
- T la durée de vol entre l’heure de départ à Paris et minuit heure locale (UTC+D).
Le plus simple est de procéder par résolution graphique à l’aide de la figure ci-dessous.
La droite rouge représente la relation entre la longitude et la durée de vol, que l’on peut exprimer par L = LP + 137 / 14 * T, avec LP la longitude de Paris.
La courbe bleue en escalier représente l’évolution du décalage horaire D par rapport au méridien de Greenwich en fonction de la longitude. Chaque marche représente un fuseau.
Lorsqu’il est minuit en heure locale, cela correspond à Hd + T + D = 24. C’est la courbe verte.
Comment lire le graphique.
A l’ordonnée minuit sur l’axe Hd + T + D il correspond sur la courbe verte un point d’abscisse sur l’axe des longitudes : 41° ; c’est la longitude du lieu cherchée.
A cette abscisse il correspond sur la droite rouge un point d’ordonnée : 4h, c’est le temps de vol depuis le départ.
Conclusion à minuit le 18 mai, après quatre heures de vol l’avion survolait l’est de la Turquie et devait se trouver approximativement à la verticale de Diyarbakir.
- Écrit par : Michel Raymond
- Catégorie : Observations
- Temps de lecture : 1 min
1ère rencontre : Mars passe devant l'amas de la Crèche (Messier 44)
De loin : Mars est à 13minutes-lumière de nous tandis que l'amas est à 610 années-lumière.
Mars et M44 le 1er juin le 2 juin
et le 3juin
2ème rencontre le 3 juin: La Lune vient visiter la géante rouge Antarès. Elle veut se croire plus grosse que l'étoile alors qu'elle est 500 fois plus petite que le Soleil et Antarès 500 fois plus grande !!
l'étoile est en bas à droite près de la Lune.
Enfin, le 1er juin, une grande balafre sur le Soleil. Longueur de cette grande arche : 500 000 km.
images Michel Raymond
- Écrit par : Michel Raymond
- Catégorie : Observations
- Temps de lecture : 3 minutes
38– Nuit du 26 au 27 mai 2023
Météo : ciel très clair et température très agréable
Instruments : le T400 et mon C8 que j'ai piloté, le C8 de Patricia et les Jumelles de Gilbert.
Lieu : La Carterie, Sautron
Invités : Sophie, son fils et la famille de son frère (sa femme et ses 2 enfants) Claude, Michel G, Jacques et son épouse et enfin Christiane. Avec Michelle nous étions 15.
En début de soirée, (vers 23h30 !) le croissant de Vénus a été au programme. Puis la Lune fut vue dans tous les appareils. J'ai montré, à l'oeil nu toute la constellation de la Grande Ourse puis nous nous sommes intéressés à Alcor et Mizar. Patricia visa aussi Albiréo et ensuite Messier 13 que j'ai aussi fait observer. Ensuiet nous sommes allés voir Messier 81et Messier 82 au T400 ainsi que la nébuleuse annulaire Messier 57.
Pendant ce temps des photos lunaires ont été prises.
Patricia
Jacques Gilbert
Patricia a aussi photographié un passage de l'ISS. Nous en avons vu 2.
Après leur départ j'ai recherché SN 2023 IXF dans la galaxie de la Grande Ourse Messier 101. Pas facile. Il faut s'imprégner du champ d'étoiles autour de M101 qui n'est pas une galaxie facile. Il faut se baser sur l'étoile 119 de la Grande Ourse. Je l'ai vu en vision décalée. Il a fallu être très patient.
Une bonne soirée avec des enfants très intéressés.
J'ai reçu cette image de Pierre Revel et Christian Mazhi du Cocher qui observaient en même temps.
Publication originale ici : https://www.le-cocher.org/photos.php?id=1#photo
Merci à tous.
- Écrit par : Patricia Vautier
- Catégorie : Activités des jeunes du club
- Temps de lecture : 1 min
Mardi 2 mai, nous-nous sommes retrouvés pour une nouvelle activité: découvrir comment lire la couleur des étoiles et ce qu'elle nous révèle. Nous avons vu, dans un petit montage vidéo, que les étoiles ont des couleurs variées, en gros: bleues, blanches, jaunes, oranges et rouges, que l'on peut observer à l'oeil nu, la nuit. Par exemple, dans la constellation d'Orion, on remarque une étoile rouge (Bételgeuse) et une bleue (Rigel), toutes deux bien brillantes. Nous avons appris que les bleues sont plus chaudes ( Rigel est à 12 000 °) que les rouges (Bételgeuse 3 600°)! Pour retenir les lettres désignant les 7 couleurs d'étoiles, des plus chaudes aux plus froides, nous pouvons apprendre une petite phrase en anglais: "Oh Be A Fine Girl (ou Guy): Kiss Me."
Puis nous avons observé la lumière du jour, c'est à dire celle de notre étoile, le Soleil, à travers des instruments fabriqués par Michel, des "Spectroscopes"(en évitant surtout de les diriger vers le Soleil): nous avons constaté que la lumière blanche du soleil était en fait constituée de toutes les couleurs de l'Arc en ciel, qui réapparaissaient dans notre instrument. Et, dans ces bandes colorées, certaines couleurs manquaient: on voyait plusieurs fines lignes noires verticales! Ces couleurs, absorbées par le gaz moins chaud autour du Soleil, la "Chromosphère", correspondent des substances chimiques présentes dans l'étoile et dans le gaz autour d'elle, par exemple l'hydrogène, le sodium, etc. Comme les savants ont trouvé grâce à des expériences à quel élément correspond chaque raie dans la lumière, nous pouvons donc savoir en regardant la lumière d'une étoile, de quoi elle se compose.
La séance s'est terminée par la fabrication d'un mini spectroscope que chacun a pu emporter chez soi.
- Écrit par : Patricia Vautier
- Catégorie : Activités des jeunes du club
- Temps de lecture : 2 minutes
Activités du mardi 11 avril.
La météo ne permettant pas l' observation du ciel ce soir-là, nous nous sommes interessés à l'actualité de l'astronomie, en particulier à certaines des dernières photos du J.W.S.T.,Nous avons admiré une photo d'Uranus, qui nous a montré que l'axe de rotation de cette planète n'était pas orienté comme celui de la Terre ou de Saturne puisque nous pouvions voir "de dessus" son pôle et ses anneaux! Nous avons aussi pris connaissance des objectifs et du trajet de la sonde "JUICE", lancée cette semaine vers Jupiter et ses satellites glacés. Enfin, nous avons quasiment terminé nos maquettes d'Ariane VI que chacun a pu emporter et dont les dernières finitions pourront être faites à la maison pendant ces vacances, en attendant de voir la vraie décoller! Bravo aux bricoleurs!
- Écrit par : Michel Raymond
- Catégorie : Observations
- Temps de lecture : 2 minutes
23– Nuit du 1er au 2 mars 2023
Météo : ciel clair jusqu'à 23h
Instruments : mon C8 puis le T200b du club, le C8 de Patricia, le T200 dobson de Patricia piloté par Gilbert et le T150 de Michel LC, les jumelles 2X100 de Christophe, le télescopes de Patrice et celui de Nathan.
Lieu : Espace Phelippes-Beaulieux, Sautron
Nous avons été invités par l'école de musique de Sautron pour clore leur grand concert intitulé "La Tête dans les Etoiles" par une observation du Ciel. Ainsi 8 instruments ont donc mis en batterie à partir de 21h pour permettre à tous d'admirer en particulier la Lune. Le concert s'est terminé vers 23h mais dès 21h nous avons eu des visiteurs. Des jeunes d'abord venus voir leurs amis passant en 2ème partie du concert ont pu voir la Lune mais aussi Vénus, la nébuleuse d'Orion, et la couleur des étoiles en comparant la blanche Rigel et l'orangée Bételgeuse. L'amas Messier 35 au pied de Castor a pu être aussi visité à côté de la planète Mars.
Puis peu à peu et surtout à l'entracte, des personnes plus âgées venus voir leurs petits enfants au concert ont remplacé les jeunes. Bien sûr la Lune était pour tous le clou du spectacle astronomique et combien de Waouh! avons-nous pu entendre! J'ai profité de cet entracte pour changer d'instrument et je suis allé chercher le T200b du club mis en exposition dans le hall.